La Presse
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : à Dax, pour un match capital, l’US Carcassonne retrouvera vendredi, un adversaire qui lui réussit plutôt bien
L’US Carcassonne et Dax se sont déjà rencontrés à seize reprises en Pro D2. Et pour l’heure, ce sont bien les Audois qui mènent douze manches à deux… Et deux matches nuls. Si cela pouvait durer vendredi soir, à 19 h 30 au stade Maurice-Boyau…
Dans le monde impitoyable du professionnalisme, Dacquois et Carcassonnais n’ont jamais trop eu leur mot à dire. Souvent cantonnés dans la seconde partie du tableau, ils luttent plus fréquemment pour le maintien que pour le Top 6.
Alors que l’USC a vu son renouveau et son ascension récompensée par une accession en Pro D2 en juin 2010, l’US Dax a connu un chemin inverse. Longtemps dans le gratin du rugby français, l’USD a changé de dimension à partir de 2012 notamment. Jusqu’à connaître un passage en Nationale (de 2018 à 2023). Et quand sur les treize saisons passées au deuxième échelon national, les jaune et noir n’ont pris part qu’à une phase finale (NDLR : barrages à Nevers lors de l’exercice 2021-2022), sur leurs seize, les rouge et blanc en ont disputé cinq. Avec d’abord une période faste (NDLR : demi-finale de Pro D2 contre Bayonne en 2003-2004, finale perdue contre Albi en 2005-2006, une autre remportée contre La Rochelle en 2006-2007, demi-finale à Mont-de-Marsan en 2011-2012), mais une autre beaucoup plus calme (barrages à Grenoble en 2023-2024).
Cette saison 2025-2026 ne semble pas devoir déroger à la règle. En effet, Audois et Landais ne devraient pas jouer les premiers rôles. D’ailleurs, ce vendredi à Maurice-Boyau, pour le compte de la dixième journée, le dernier de la classe, l’USD (16e, sept points) accueille l’avant-dernier, l’USC (15e, douze points). Et si le premier cité ne voit surtout pas d’un mauvais œil le fait de recevoir les Carcassonnais qu’il est jusqu’alors uniquement parvenu à vaincre qu’à domicile, le second peut s’enorgueillir d’avoir un solde très favorable sur le pré landais.
Les statistiques sont hélas bien cruelles pour les Landais. Toujours est-il que depuis qu’ils se produisent en Pro D2, les Canaris ont fait des Dacquois leurs adversaires favoris. Avec 100 % de réussite à Domec et huit victoires en huit matches, ils se montrent également très performants en déplacement. Seulement deux revers concédés : le 17 mars 2013 (22-9) et le 7 avril 2017 (25-15). Mais surtout quatre succès et deux nuls.
S’il faut remonter à huit saisons pour trouver trace de la dernière opposition entre les deux formations, ce n’est pas pour autant que les performances audoises à Maurice-Boyau ont fui les mémoires de leurs supporters. Bien au contraire, puisque la majorité d’entre elles, pour ne pas dire la quasi-totalité, ont eu une incidence importante sur l’avenir des Audois en Pro D2. Comme par exemple en ce 29 mars 2014. L’USC l’emporte (20-26) après avoir été menée au score (20-6) à la 25e. Deux essais de François Tisseau et de Vavae Tuilagi, mais aussi dix points aux pieds de Gilles Bosch venaient récompenser le sursaut d’orgueil de l’USC qui sauvait finalement sa tête en Pro D2.
Idem en 2014-2015, avec une victoire (6-15). Puis en 2015-2016 avec un succès (15-20) qui autorisait les jaune et noir à reléguer leurs adversaires du jour à la 15e place, à six longueurs derrière. Terminons par la plus récente, le 9 mars 2018, pour le compte de la 26e journée. Ce soir-là, un certain Maxime Oltmann inscrivait à la 71e minute l’essai de la gagne et du maintien à Maurice Boyau (13-18)… Face à des Landais qui plongeaient en Nationale. Hasard des mutations, vendredi, les Carcassonnais pourraient bien retrouver sur leur chemin certaines connaissances tels le pilier Thibaud Dréan passé par Carcassonne (2018-2019), le demi d’ouverture Romuald Séguy (2019-2021), les ailiers Naïm Ben Alla (2024-2025) et Maxime Oltmann (2017-2020) ou encore Félix Le Bourhis (joueur à l’USC en 2010-2011 puis de 2019 à 2022) aujourd’hui dans l’encadrement dacquois en tant qu’entraîneur de la défense.
Publié le 05/11/2025 à 17:28 , mis à jour à 17:45
Pierre Cathala
https://l.lindependant.fr/LX3
L’US Carcassonne et Dax se sont déjà rencontrés à seize reprises en Pro D2. Et pour l’heure, ce sont bien les Audois qui mènent douze manches à deux… Et deux matches nuls. Si cela pouvait durer vendredi soir, à 19 h 30 au stade Maurice-Boyau…
Dans le monde impitoyable du professionnalisme, Dacquois et Carcassonnais n’ont jamais trop eu leur mot à dire. Souvent cantonnés dans la seconde partie du tableau, ils luttent plus fréquemment pour le maintien que pour le Top 6.
Alors que l’USC a vu son renouveau et son ascension récompensée par une accession en Pro D2 en juin 2010, l’US Dax a connu un chemin inverse. Longtemps dans le gratin du rugby français, l’USD a changé de dimension à partir de 2012 notamment. Jusqu’à connaître un passage en Nationale (de 2018 à 2023). Et quand sur les treize saisons passées au deuxième échelon national, les jaune et noir n’ont pris part qu’à une phase finale (NDLR : barrages à Nevers lors de l’exercice 2021-2022), sur leurs seize, les rouge et blanc en ont disputé cinq. Avec d’abord une période faste (NDLR : demi-finale de Pro D2 contre Bayonne en 2003-2004, finale perdue contre Albi en 2005-2006, une autre remportée contre La Rochelle en 2006-2007, demi-finale à Mont-de-Marsan en 2011-2012), mais une autre beaucoup plus calme (barrages à Grenoble en 2023-2024).
Cette saison 2025-2026 ne semble pas devoir déroger à la règle. En effet, Audois et Landais ne devraient pas jouer les premiers rôles. D’ailleurs, ce vendredi à Maurice-Boyau, pour le compte de la dixième journée, le dernier de la classe, l’USD (16e, sept points) accueille l’avant-dernier, l’USC (15e, douze points). Et si le premier cité ne voit surtout pas d’un mauvais œil le fait de recevoir les Carcassonnais qu’il est jusqu’alors uniquement parvenu à vaincre qu’à domicile, le second peut s’enorgueillir d’avoir un solde très favorable sur le pré landais.
Les statistiques sont hélas bien cruelles pour les Landais. Toujours est-il que depuis qu’ils se produisent en Pro D2, les Canaris ont fait des Dacquois leurs adversaires favoris. Avec 100 % de réussite à Domec et huit victoires en huit matches, ils se montrent également très performants en déplacement. Seulement deux revers concédés : le 17 mars 2013 (22-9) et le 7 avril 2017 (25-15). Mais surtout quatre succès et deux nuls.
S’il faut remonter à huit saisons pour trouver trace de la dernière opposition entre les deux formations, ce n’est pas pour autant que les performances audoises à Maurice-Boyau ont fui les mémoires de leurs supporters. Bien au contraire, puisque la majorité d’entre elles, pour ne pas dire la quasi-totalité, ont eu une incidence importante sur l’avenir des Audois en Pro D2. Comme par exemple en ce 29 mars 2014. L’USC l’emporte (20-26) après avoir été menée au score (20-6) à la 25e. Deux essais de François Tisseau et de Vavae Tuilagi, mais aussi dix points aux pieds de Gilles Bosch venaient récompenser le sursaut d’orgueil de l’USC qui sauvait finalement sa tête en Pro D2.
Idem en 2014-2015, avec une victoire (6-15). Puis en 2015-2016 avec un succès (15-20) qui autorisait les jaune et noir à reléguer leurs adversaires du jour à la 15e place, à six longueurs derrière. Terminons par la plus récente, le 9 mars 2018, pour le compte de la 26e journée. Ce soir-là, un certain Maxime Oltmann inscrivait à la 71e minute l’essai de la gagne et du maintien à Maurice Boyau (13-18)… Face à des Landais qui plongeaient en Nationale. Hasard des mutations, vendredi, les Carcassonnais pourraient bien retrouver sur leur chemin certaines connaissances tels le pilier Thibaud Dréan passé par Carcassonne (2018-2019), le demi d’ouverture Romuald Séguy (2019-2021), les ailiers Naïm Ben Alla (2024-2025) et Maxime Oltmann (2017-2020) ou encore Félix Le Bourhis (joueur à l’USC en 2010-2011 puis de 2019 à 2022) aujourd’hui dans l’encadrement dacquois en tant qu’entraîneur de la défense.
Publié le 05/11/2025 à 17:28 , mis à jour à 17:45
Pierre Cathala
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Re: La Presse
Commission de discipline, un club, un joueur et un entraineur (L. Cardona) convoqués
https://vibrez-rugby.com/prod2-commissi ... convoques/
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "Nous ne sommes pas dans les clous de ce que nous nous étions fixés", "On ne s’affole pas", le DG Jonathan Jourdan évoque la situation de l’US Carcassonne
Avant la réception d’un des cadors de ce début de saison, Valence-Romans (ce vendredi à 19 h 30), le directeur général du club évoque l’actualité de l’USC, son retour en Pro D2 et ses perspectives…
De nouveaux investisseurs sont en contact avec le club depuis plusieurs mois déjà. Où en êtes-vous des négociations à ce jour ?
Il y a toujours des gens qui s’intéressent à nous, ça, c’est toujours d’actualité. Maintenant, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que des investisseurs, ça n’arrive pas du jour au lendemain. C’est-à-dire qu’il y a tout un tas de paramètres à prendre en compte, il y a des discussions aussi qui sont un peu plus larges que les simples discussions club/investisseurs, des discussions qui sont aussi triangulaires avec les décideurs locaux, parce qu’un investisseur n’est pas philanthrope. Il veut forcément un retour. Il n’y a pas qu’un seul profil qui s’est intéressé à nous. Maintenant, notre devoir, c’est de sélectionner le meilleur profil
La piste britannique déjà évoquée est-elle toujours d’actualité ?
Elle s’est refroidie. Mais il y a d’autres discussions. Mais pour l’instant, je ne peux pas en dire plus.
L’argent, on le sait, est le nerf de la guerre. Avec une Autorité de Régulation du Rugby qui veille, que pouvez-vous nous dire de la santé financière du club pour son retour en Pro D2 ?
Nous sommes dans les objectifs financiers que nous nous étions fixés. C’est-à-dire que nous avons voulu faire un budget raisonnable, cohérent et à la hauteur de nos moyens, parce qu’en Nationale ça a été très dur. Notre budget est à 5,3 M€ et notre santé financière est normale.
Quel bilan sportif faites-vous jusqu’alors ?
Quand on est dernier du classement, forcément, le bilan sportif n’est pas bon. Après, on a quand même aussi souffert de malchance. Car si on gagne Agen, Colomiers et même Biarritz, on n’a pas le même discours aujourd’hui. Et puis on a quelques blessés à des postes clés, sur des joueurs cadres qui se sont accumulés. Comptablement, c’est vrai que nous ne sommes pas dans les clous de ce que nous nous étions fixés, même si on savait que ça allait être très dur et qu’on n’allait pas rouler sur tout le monde.
Est-ce plus difficile que ce que vous aviez prévu ?
Non, c’est ce que nous attendions ? Après, il est clair que la Pro D2 maintenant, en termes d’exigence sportive, ça se joue à beaucoup de détails. On a un groupe plutôt jeune, avec des joueurs d’expériences mais qui aujourd’hui n’ont pas été épargné par les blessures, et ça nous handicape aussi. Après, on a aussi quelques motifs de satisfaction, mais c’est vrai que maintenant, il faut essayer de retrouver de la confiance.
Un premier bloc correct (12e avec 9 points), le deuxième qui s’annonçait plus facile sur le papier s’avère finalement plus difficile (16e, 12 points). Comment l’expliquez-vous ?
Depuis ce match de Colomiers au cours duquel nous avons quand même dépensé beaucoup d’énergie sans être payé à la fin, je pense que dans la confiance, nous avons peut-être pris un coup sur la tête… Maintenant, on ne s’affole pas. On sait qu’il y a des choses à améliorer, ça c’est certain, et on va s’y efforcer.
Une opération du talonneur Ian Boubila circule. Qu’en est-il exactement ?
Rien n’est confirmé à ce niveau-là. Ian doit revoir son chirurgien très prochainement.
Quid de vos trois jokers médicaux dont les contrats arrivent à terme (Ndlr : Siua Halanukonuka, Nicolas Parada-Heit et Joe Wadman) ?
Nous faisons justement pas mal de réunions au cours desquelles nous évoquons ces sujets-là. Pour l’instant, rien n’a été défini, mais une décision sera prise dans les jours à venir. Ça c’est certain.
Alors que des clubs concurrents directs au bas du tableau s’arment, et que Frank Bradshaw vient d’arriver, d’autres renforts supplémentaires sont-ils déjà actés à l’USC (on parle d’un pilier, d’un talonneur et d’un centre) ?
Même si on ne s’interdit rien, il y a de fausses rumeurs actuellement. On va laisser passer le match de Valence-Romans, on va identifier très clairement ce qui nous manque et après on fera des choix. Maintenant, on n’attend pas d’être dans le dur pour regarder ce qu’il y a sur le marché. On est aussi tenu par le nombre de joueurs supplémentaires, par le nombre de non-Jiff dans l’effectif… Il y a aussi des règles administratives à respecter. C’est pour cela que nos choix seront mûrement réfléchis.
La venue de Valence-Romans, actuel 3e de Pro D2 avec 31 points, est un tournant dans ce dernier bloc. Est-ce victoire impérative ?
Dans notre position, et quand tu luttes pour le maintien, tous les matches sont des victoires impératives. Surtout à domicile. Tu joues ta tête à tous les matches donc… Valence Romans a certes beau avoir un fort collectif, être considéré aujourd’hui comme un gros du championnat…
Pouvez-vous évoquer l’avancée du projet en ‘’jeunes et noir’’ ?
C’est un projet qui est aussi au niveau de l’association, mais aussi et surtout au niveau des structures. Parce que tu peux renouveler beaucoup de jeunes, tu peux recruter les meilleurs jeunes, si tu n’as pas les structures pour les encadrer et les faire travailler correctement… Sans les structures, ce projet-là a moins de sens. On a une grosse réflexion à ce niveau-là, pas que sur la partie performance de nos jeunes, mais aussi sur une réflexion beaucoup plus globale au niveau du stade, de l’accueil des partenaires, parce qu’on est plein partout. Et on pourra arriver au paroxysme de la performance individuelle que si nous avons des structures pour les faire travailler correctement.
Publié le 12/11/2025 à 17:54
Recueilli par Pierre Cathala
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Avant la réception d’un des cadors de ce début de saison, Valence-Romans (ce vendredi à 19 h 30), le directeur général du club évoque l’actualité de l’USC, son retour en Pro D2 et ses perspectives…
De nouveaux investisseurs sont en contact avec le club depuis plusieurs mois déjà. Où en êtes-vous des négociations à ce jour ?
Il y a toujours des gens qui s’intéressent à nous, ça, c’est toujours d’actualité. Maintenant, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que des investisseurs, ça n’arrive pas du jour au lendemain. C’est-à-dire qu’il y a tout un tas de paramètres à prendre en compte, il y a des discussions aussi qui sont un peu plus larges que les simples discussions club/investisseurs, des discussions qui sont aussi triangulaires avec les décideurs locaux, parce qu’un investisseur n’est pas philanthrope. Il veut forcément un retour. Il n’y a pas qu’un seul profil qui s’est intéressé à nous. Maintenant, notre devoir, c’est de sélectionner le meilleur profil
La piste britannique déjà évoquée est-elle toujours d’actualité ?
Elle s’est refroidie. Mais il y a d’autres discussions. Mais pour l’instant, je ne peux pas en dire plus.
L’argent, on le sait, est le nerf de la guerre. Avec une Autorité de Régulation du Rugby qui veille, que pouvez-vous nous dire de la santé financière du club pour son retour en Pro D2 ?
Nous sommes dans les objectifs financiers que nous nous étions fixés. C’est-à-dire que nous avons voulu faire un budget raisonnable, cohérent et à la hauteur de nos moyens, parce qu’en Nationale ça a été très dur. Notre budget est à 5,3 M€ et notre santé financière est normale.
Quel bilan sportif faites-vous jusqu’alors ?
Quand on est dernier du classement, forcément, le bilan sportif n’est pas bon. Après, on a quand même aussi souffert de malchance. Car si on gagne Agen, Colomiers et même Biarritz, on n’a pas le même discours aujourd’hui. Et puis on a quelques blessés à des postes clés, sur des joueurs cadres qui se sont accumulés. Comptablement, c’est vrai que nous ne sommes pas dans les clous de ce que nous nous étions fixés, même si on savait que ça allait être très dur et qu’on n’allait pas rouler sur tout le monde.
Est-ce plus difficile que ce que vous aviez prévu ?
Non, c’est ce que nous attendions ? Après, il est clair que la Pro D2 maintenant, en termes d’exigence sportive, ça se joue à beaucoup de détails. On a un groupe plutôt jeune, avec des joueurs d’expériences mais qui aujourd’hui n’ont pas été épargné par les blessures, et ça nous handicape aussi. Après, on a aussi quelques motifs de satisfaction, mais c’est vrai que maintenant, il faut essayer de retrouver de la confiance.
Un premier bloc correct (12e avec 9 points), le deuxième qui s’annonçait plus facile sur le papier s’avère finalement plus difficile (16e, 12 points). Comment l’expliquez-vous ?
Depuis ce match de Colomiers au cours duquel nous avons quand même dépensé beaucoup d’énergie sans être payé à la fin, je pense que dans la confiance, nous avons peut-être pris un coup sur la tête… Maintenant, on ne s’affole pas. On sait qu’il y a des choses à améliorer, ça c’est certain, et on va s’y efforcer.
Une opération du talonneur Ian Boubila circule. Qu’en est-il exactement ?
Rien n’est confirmé à ce niveau-là. Ian doit revoir son chirurgien très prochainement.
Quid de vos trois jokers médicaux dont les contrats arrivent à terme (Ndlr : Siua Halanukonuka, Nicolas Parada-Heit et Joe Wadman) ?
Nous faisons justement pas mal de réunions au cours desquelles nous évoquons ces sujets-là. Pour l’instant, rien n’a été défini, mais une décision sera prise dans les jours à venir. Ça c’est certain.
Alors que des clubs concurrents directs au bas du tableau s’arment, et que Frank Bradshaw vient d’arriver, d’autres renforts supplémentaires sont-ils déjà actés à l’USC (on parle d’un pilier, d’un talonneur et d’un centre) ?
Même si on ne s’interdit rien, il y a de fausses rumeurs actuellement. On va laisser passer le match de Valence-Romans, on va identifier très clairement ce qui nous manque et après on fera des choix. Maintenant, on n’attend pas d’être dans le dur pour regarder ce qu’il y a sur le marché. On est aussi tenu par le nombre de joueurs supplémentaires, par le nombre de non-Jiff dans l’effectif… Il y a aussi des règles administratives à respecter. C’est pour cela que nos choix seront mûrement réfléchis.
La venue de Valence-Romans, actuel 3e de Pro D2 avec 31 points, est un tournant dans ce dernier bloc. Est-ce victoire impérative ?
Dans notre position, et quand tu luttes pour le maintien, tous les matches sont des victoires impératives. Surtout à domicile. Tu joues ta tête à tous les matches donc… Valence Romans a certes beau avoir un fort collectif, être considéré aujourd’hui comme un gros du championnat…
Pouvez-vous évoquer l’avancée du projet en ‘’jeunes et noir’’ ?
C’est un projet qui est aussi au niveau de l’association, mais aussi et surtout au niveau des structures. Parce que tu peux renouveler beaucoup de jeunes, tu peux recruter les meilleurs jeunes, si tu n’as pas les structures pour les encadrer et les faire travailler correctement… Sans les structures, ce projet-là a moins de sens. On a une grosse réflexion à ce niveau-là, pas que sur la partie performance de nos jeunes, mais aussi sur une réflexion beaucoup plus globale au niveau du stade, de l’accueil des partenaires, parce qu’on est plein partout. Et on pourra arriver au paroxysme de la performance individuelle que si nous avons des structures pour les faire travailler correctement.
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Re: La Presse
Nicolas Parada-Heit est plus qu'intéressant...A Garder Absolument !!!...
GARDAREM LOU MOURAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: La Presse
"Quand on regarde les matchs de Valence Romans, c’est impressionnant" reconnaît Pichon
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : Bradshaw Ryan pour sa première, Pérez à l’ouverture et Patilla sur une aile, la composition de l’US Carcassonne pour défier Valence-Romans
Le staff de l’US Carcassonne a dévoilé la composition de l’équipe pour la réception de Valence-Romans au stade Albert-Domec, ce vendredi soir (19 h 30), à l’occasion de la onzième journée de Pro D2.
Par rapport au XV de départ aligné à Dax la semaine passée (défaite 19-0), le staff de l’USC a procédé à sept changements. Le pilier Siua Halanukonuka, le 2e ligne Frank Bradshaw Ryan, le 3es lignes Bilal Fadli et Thomas Hoarau, le demi-de-mêlée Gaëtan Pichon, le demi d’ouverture Alexandre Perez et le centre Mathys Barka remplacent Fabien Lorenzon, Romain Manchia, Gary Graham, Ferdinand Dréno, Sonatane Takulua, Johnny McPhillips et Viliame Tutuvuli,
Le pilier Vakhtangi Akhobadze (opéré du genou, retour début 2026), le talonneur Ian Boubila (genou, opération en décembre prochain), les 3es ligne Étienne Herjean (aponévrose d’un talon, retour milieu 3e bloc), Noé Bedou (opéré d’un genou, retour début 2026) et Lopeti Timani (ischios-jambiers, reprise début 3e bloc), le demi-d’ouverture Johnny McPhillips (entorse cheville, retour début 3e bloc), le centre Lukas Doyhenard (opéré d’un genou, retour début 2026), l’ailier Lilian Pichon (protocole commotion) ainsi que l’arrière Nils Chaliès (ischios-jambiers, retour 3e bloc) sont à l’infirmerie.
Les piliers Yann Arnold, Théo Sauzaret, Nicolas Fenuafanote, et Thomas Agati, le talonneur Yan Tabarot, les 2es lignes Romain Guyot et Marius Iftimiciuc, les 3es ligne Maxime Millan et Corentin Bousquet, les demis de mêlée Yvan David, Tomas Munilla et Kenjy Bayer, le centre Joe Wadman, ainsi que les ailiers Sefanaia Naivalu, Viliame Tutuvuli et Tevita Railevu n’ont pas été retenus.
Le XV de départ de l’USC : 15. Maxime Gianet – 14. Paul Gadéa, 13. Mathys Barka, 12. Jordan Puletua (cap.), 11. Pablo Patilla – (o) 10. Alexandre Perez, (m) 9. Gaëtan Pichon – 7. Nicolas Parada-Heit, 8. Thomas Hoarau, 6. Bilal Fadli – 5. Sitaleki Timani, 4. Frank Bradshaw Ryan – 3. Siua Halanukonuka, 2. Baptiste Moreno, 1. Killian Taofifenua.
Remplaçants : 16. Otis Spruytte, 17. Florent Lorenzon, 18. Dion-Évrard Oulaï, 19. Romain Manchia, 20. Sonatane Takulua, 21. Ferdinand Dréno, 22. Gabin Michet, 23. Fabien Lorenzon.
Publié le 13/11/2025 à 17:36 , mis à jour à 17:39
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/11/13/ ... 049810.php
Le staff de l’US Carcassonne a dévoilé la composition de l’équipe pour la réception de Valence-Romans au stade Albert-Domec, ce vendredi soir (19 h 30), à l’occasion de la onzième journée de Pro D2.
Par rapport au XV de départ aligné à Dax la semaine passée (défaite 19-0), le staff de l’USC a procédé à sept changements. Le pilier Siua Halanukonuka, le 2e ligne Frank Bradshaw Ryan, le 3es lignes Bilal Fadli et Thomas Hoarau, le demi-de-mêlée Gaëtan Pichon, le demi d’ouverture Alexandre Perez et le centre Mathys Barka remplacent Fabien Lorenzon, Romain Manchia, Gary Graham, Ferdinand Dréno, Sonatane Takulua, Johnny McPhillips et Viliame Tutuvuli,
Le pilier Vakhtangi Akhobadze (opéré du genou, retour début 2026), le talonneur Ian Boubila (genou, opération en décembre prochain), les 3es ligne Étienne Herjean (aponévrose d’un talon, retour milieu 3e bloc), Noé Bedou (opéré d’un genou, retour début 2026) et Lopeti Timani (ischios-jambiers, reprise début 3e bloc), le demi-d’ouverture Johnny McPhillips (entorse cheville, retour début 3e bloc), le centre Lukas Doyhenard (opéré d’un genou, retour début 2026), l’ailier Lilian Pichon (protocole commotion) ainsi que l’arrière Nils Chaliès (ischios-jambiers, retour 3e bloc) sont à l’infirmerie.
Les piliers Yann Arnold, Théo Sauzaret, Nicolas Fenuafanote, et Thomas Agati, le talonneur Yan Tabarot, les 2es lignes Romain Guyot et Marius Iftimiciuc, les 3es ligne Maxime Millan et Corentin Bousquet, les demis de mêlée Yvan David, Tomas Munilla et Kenjy Bayer, le centre Joe Wadman, ainsi que les ailiers Sefanaia Naivalu, Viliame Tutuvuli et Tevita Railevu n’ont pas été retenus.
Le XV de départ de l’USC : 15. Maxime Gianet – 14. Paul Gadéa, 13. Mathys Barka, 12. Jordan Puletua (cap.), 11. Pablo Patilla – (o) 10. Alexandre Perez, (m) 9. Gaëtan Pichon – 7. Nicolas Parada-Heit, 8. Thomas Hoarau, 6. Bilal Fadli – 5. Sitaleki Timani, 4. Frank Bradshaw Ryan – 3. Siua Halanukonuka, 2. Baptiste Moreno, 1. Killian Taofifenua.
Remplaçants : 16. Otis Spruytte, 17. Florent Lorenzon, 18. Dion-Évrard Oulaï, 19. Romain Manchia, 20. Sonatane Takulua, 21. Ferdinand Dréno, 22. Gabin Michet, 23. Fabien Lorenzon.
Publié le 13/11/2025 à 17:36 , mis à jour à 17:39
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "On va voir ce qu’on a appris de nos échecs à domicile", face à Valence-Romans, un véritable Test-match pour l’US Carcassonne
En perte de confiance depuis un bon mois et notamment le revers cruellement concédé à Domec face à Colomiers, les Audois doivent absolument rompre la série de résultats défavorables, ce vendredi soir face à Valence-Romans (19 h 30).
Dans la foulée de la pire opération qu’ils pouvaient réaliser dans les Landes face à un adversaire au maintien, du moins pour le moment (NDLR : succès bonifié 19-0 pour les Dacquois, voyage à vide pour les Carcassonnais), les jaune et noir doivent impérativement relever la tête lors de la venue de Valence-Romans.
Face à l’une des formations actuellement les plus en forme de la catégorie (3e, avec 31 points), la tâche n’est pas forcément pour leur déplaire. Bien au contraire. D’autant que pour mémoire, après le succès inaugural remporté face à Oyonnax (19-17), on ne peut que concéder que sur leur pré de la vieille pépinière, les joueurs du chef-lieu audois ne sont jamais très loin : défaites contre Agen (13-17) et Colomiers (13-15), partage contre Biarritz (23-23). Et qu’il ne suffirait de vraiment pas grand-chose pour que la pièce tombe du bon côté : un ballon maîtrisé dans l’en-but Lot-et-Garonnais, un autre conservé contre les Haut-Garonnais, ou encore une meilleure défense sur ballon porté voire juste un peu plus de longueur aux pieds sur l’ultime tentative de pénalité face aux Basques.
"On n’est pas largué", surenchérit d’ailleurs le manager carcassonnais Bernard Goutta. "Qu’est-ce qu’il nous manque ? Il nous manque ces trois réceptions. Et on connaît les scénarios des matches. Ces huit points nous manquent dans notre tableau de marche et on va aller les chercher. Mais le plus important, c’est de ne pas perdre confiance, de garder le cap et de ne pas s’affoler. On ne s’est pas enflammé, en finissant 12es, sur le premier bloc, on ne va pas s’affoler sur le second. Le plus important, c’est de corriger et d’apprendre de nos erreurs."
Et le technicien carcassonnais de rappeler d’où vient le club. "On oublie que l’on est un promu, que l’on est en construction, que l’on a des jeunes, des blessés importants qui sont nos leaders, donc nos jeunes sont amenés à jouer un peu plus souvent. Nous, on sait où on va. On joue le maintien, on le sait. Et un maintien, ça se joue sur l’aspect mental, sur la discipline, sur le terrain et en dehors, et comment tu vas être froid. On sait que notre championnat va se jouer avec les quatre équipes qui nous devancent actuellement (Dax, Mont-de-Marsan, Béziers et Soyaux-Angoulême). On sait aussi que nous aurons de bons blocs, comme on l’a eu sur le premier, et d’autres qui seront un peu plus difficiles."
Actuellement dans le dur, les Canaris savent pertinemment qu’il faudra s’offrir des cadors de la catégorie au pied de la Cité. Et cela tombe bien, c’est une formation du haut du tableau qui se présente à Domec. Colomiers, l’actuel dauphin de Pro D2, fut tout heureux de quitter le chef-lieu audois victorieux, alors pourquoi ne pas s’offrir le scalp des Drômois ?
Un match très important pour la suite, qui, à défaut d’inhiber doit au contraire transcender. "C’est la période des Test-matches, on va le prendre comme ça ! Et on va voir ce qu’on a appris de nos échecs à domicile, de ce money-time notamment, dans la construction de matches à domicile… Demain (NDLR : vendredi soir), la causerie va être simple : ne pas refaire les mêmes erreurs. On ne s’affole pas parce qu’on sait qu’on a un vestiaire qui est uni, qui a un peu mal à la tête. Il faut continuer à avancer." Confrontés à un VRDR en bout de son projet de construction et qui marche sur l’eau actuellement (7 succès, 3 défaites), les troupes de Bernard Goutta et de Mehadji Tidjini ont aussi de leur côté de beaux arguments à faire valoir.
Publié le 13/11/2025 à 18:38
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/11/13/ ... 050197.php
En perte de confiance depuis un bon mois et notamment le revers cruellement concédé à Domec face à Colomiers, les Audois doivent absolument rompre la série de résultats défavorables, ce vendredi soir face à Valence-Romans (19 h 30).
Dans la foulée de la pire opération qu’ils pouvaient réaliser dans les Landes face à un adversaire au maintien, du moins pour le moment (NDLR : succès bonifié 19-0 pour les Dacquois, voyage à vide pour les Carcassonnais), les jaune et noir doivent impérativement relever la tête lors de la venue de Valence-Romans.
Face à l’une des formations actuellement les plus en forme de la catégorie (3e, avec 31 points), la tâche n’est pas forcément pour leur déplaire. Bien au contraire. D’autant que pour mémoire, après le succès inaugural remporté face à Oyonnax (19-17), on ne peut que concéder que sur leur pré de la vieille pépinière, les joueurs du chef-lieu audois ne sont jamais très loin : défaites contre Agen (13-17) et Colomiers (13-15), partage contre Biarritz (23-23). Et qu’il ne suffirait de vraiment pas grand-chose pour que la pièce tombe du bon côté : un ballon maîtrisé dans l’en-but Lot-et-Garonnais, un autre conservé contre les Haut-Garonnais, ou encore une meilleure défense sur ballon porté voire juste un peu plus de longueur aux pieds sur l’ultime tentative de pénalité face aux Basques.
"On n’est pas largué", surenchérit d’ailleurs le manager carcassonnais Bernard Goutta. "Qu’est-ce qu’il nous manque ? Il nous manque ces trois réceptions. Et on connaît les scénarios des matches. Ces huit points nous manquent dans notre tableau de marche et on va aller les chercher. Mais le plus important, c’est de ne pas perdre confiance, de garder le cap et de ne pas s’affoler. On ne s’est pas enflammé, en finissant 12es, sur le premier bloc, on ne va pas s’affoler sur le second. Le plus important, c’est de corriger et d’apprendre de nos erreurs."
Et le technicien carcassonnais de rappeler d’où vient le club. "On oublie que l’on est un promu, que l’on est en construction, que l’on a des jeunes, des blessés importants qui sont nos leaders, donc nos jeunes sont amenés à jouer un peu plus souvent. Nous, on sait où on va. On joue le maintien, on le sait. Et un maintien, ça se joue sur l’aspect mental, sur la discipline, sur le terrain et en dehors, et comment tu vas être froid. On sait que notre championnat va se jouer avec les quatre équipes qui nous devancent actuellement (Dax, Mont-de-Marsan, Béziers et Soyaux-Angoulême). On sait aussi que nous aurons de bons blocs, comme on l’a eu sur le premier, et d’autres qui seront un peu plus difficiles."
Actuellement dans le dur, les Canaris savent pertinemment qu’il faudra s’offrir des cadors de la catégorie au pied de la Cité. Et cela tombe bien, c’est une formation du haut du tableau qui se présente à Domec. Colomiers, l’actuel dauphin de Pro D2, fut tout heureux de quitter le chef-lieu audois victorieux, alors pourquoi ne pas s’offrir le scalp des Drômois ?
Un match très important pour la suite, qui, à défaut d’inhiber doit au contraire transcender. "C’est la période des Test-matches, on va le prendre comme ça ! Et on va voir ce qu’on a appris de nos échecs à domicile, de ce money-time notamment, dans la construction de matches à domicile… Demain (NDLR : vendredi soir), la causerie va être simple : ne pas refaire les mêmes erreurs. On ne s’affole pas parce qu’on sait qu’on a un vestiaire qui est uni, qui a un peu mal à la tête. Il faut continuer à avancer." Confrontés à un VRDR en bout de son projet de construction et qui marche sur l’eau actuellement (7 succès, 3 défaites), les troupes de Bernard Goutta et de Mehadji Tidjini ont aussi de leur côté de beaux arguments à faire valoir.
Publié le 13/11/2025 à 18:38
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/11/13/ ... 050197.php
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "Je pense qu’en trois jours, il a compris notre système en touche et il a pris déjà les commandes", Frank Bradshaw Ryan, un renfort de taille pour Carcassonne
À l’occasion de la réception de Valence-Romans, ce vendredi à 19 h 30, le public du stade Albert-Domec va découvrir un nouveau deuxième ligne : Frank Bradshaw Ryan.
Une tête de plus que tout le monde, il annonce en touche et monte, très haut, pour saisir le ballon. Un nouveau deuxième ligne a débarqué au stade Albert-Domec, il y a dix jours. Frank Bradshaw Ryan, peu utilisé à Montauban avec seulement 25 minutes de temps de jeu en Top 14 cette saison, redescend en Pro D2, une division qu’il connaît bien. Sept saisons, 135 matches disputés dans la deuxième division française entre deux clubs : Nevers et Montauban.
"Je n’ai jamais gagné à Carcassonne, j’y ai même concédé quelques grosses défaites avec Nevers", confie le géant irlandais dans un très bon français. Du haut de ses 2,05 m, le joueur de 30 ans sera le troisième plus grand joueur, en taille, de l’antichambre du Top 14, derrière Richie Arnold (Soyaux-Angoulême) et ses 2,08 m et George Smith (Nevers) et ses 2,06 m.
Bradshaw Ryan arrive dans un groupe touché mentalement et en manque de confiance, mais tous solidaires, pour un but commun : le maintien. "Je connais Johnny McPhillips (le demi d’ouverture de l’USC, NDLR) depuis longtemps et avant de signer, je l’avais contacté. Et il ne m’a pas menti. Il n’y a que de bons mecs qui veulent travailler dur… et un vestiaire uni. Et pour moi, c’est très encourageant", poursuit-il.
Joueur d’expérience, l’Irlandais, biberonné au "Fields of Athenry" du Munster sort d’une saison faste, à l’US Montauban, bien qu’il n’ait pas pris part aux phases finales.
"Il connaît bien la Pro D2, il a vécu aussi, comme nous, une belle aventure humaine et avec Montauban, note son nouveau manager Bernard Goutta. C’est un Irlandais, nous, on aime bien les Irlandais, j’en connais quelques-uns et je connais leur comportement et leur dévouement pour l’équipe."
Si un secteur a besoin de régularité à l’USC, c’est bien celui de la touche. Même si la dernière sortie à Dax était correcte (12/14), l’alignement jaune et noir est toujours l’un des pires du championnat. "C’est un leader, un leader de touche. Je pense qu’en trois jours, il a compris notre système en touche et il a pris déjà les commandes, se félicite Goutta. Sur le match de vendredi soir, c’est lui qui sera le leader de touche et annoncera… vous vous rendez compte, en même pas 15 jours. La semaine dernière, il n’avait pas sa licence, on n’était pas loin de le faire jouer à Dax."
Maintenant reste la vérité du terrain, et s’il affirme ne pas avoir de pression : "Je veux juste être performant et montrer le meilleur de moi-même". Frank Bradshaw Ryan devra apporter un plus au collectif audois pour faire tomber la pièce du bon côté, contre Valence-Romans. "Il ne manque pas grand-chose pour réussir, je pense qu’on a les moyens de faire un grand match notamment dans le secteur de la touche. Il faut en faire un car en Pro D2 si tu n’as pas un bon ballon porté, une bonne touche offensive et défensive, c’est compliqué…" Un renfort de taille pour l’USC, qui cherche à repartir de l’avant.
Publié le 14/11/2025 à 09:42
Jules Poquet (avec Pierre Cathala)
https://l.lindependant.fr/8jT
À l’occasion de la réception de Valence-Romans, ce vendredi à 19 h 30, le public du stade Albert-Domec va découvrir un nouveau deuxième ligne : Frank Bradshaw Ryan.
Une tête de plus que tout le monde, il annonce en touche et monte, très haut, pour saisir le ballon. Un nouveau deuxième ligne a débarqué au stade Albert-Domec, il y a dix jours. Frank Bradshaw Ryan, peu utilisé à Montauban avec seulement 25 minutes de temps de jeu en Top 14 cette saison, redescend en Pro D2, une division qu’il connaît bien. Sept saisons, 135 matches disputés dans la deuxième division française entre deux clubs : Nevers et Montauban.
"Je n’ai jamais gagné à Carcassonne, j’y ai même concédé quelques grosses défaites avec Nevers", confie le géant irlandais dans un très bon français. Du haut de ses 2,05 m, le joueur de 30 ans sera le troisième plus grand joueur, en taille, de l’antichambre du Top 14, derrière Richie Arnold (Soyaux-Angoulême) et ses 2,08 m et George Smith (Nevers) et ses 2,06 m.
Bradshaw Ryan arrive dans un groupe touché mentalement et en manque de confiance, mais tous solidaires, pour un but commun : le maintien. "Je connais Johnny McPhillips (le demi d’ouverture de l’USC, NDLR) depuis longtemps et avant de signer, je l’avais contacté. Et il ne m’a pas menti. Il n’y a que de bons mecs qui veulent travailler dur… et un vestiaire uni. Et pour moi, c’est très encourageant", poursuit-il.
Joueur d’expérience, l’Irlandais, biberonné au "Fields of Athenry" du Munster sort d’une saison faste, à l’US Montauban, bien qu’il n’ait pas pris part aux phases finales.
"Il connaît bien la Pro D2, il a vécu aussi, comme nous, une belle aventure humaine et avec Montauban, note son nouveau manager Bernard Goutta. C’est un Irlandais, nous, on aime bien les Irlandais, j’en connais quelques-uns et je connais leur comportement et leur dévouement pour l’équipe."
Si un secteur a besoin de régularité à l’USC, c’est bien celui de la touche. Même si la dernière sortie à Dax était correcte (12/14), l’alignement jaune et noir est toujours l’un des pires du championnat. "C’est un leader, un leader de touche. Je pense qu’en trois jours, il a compris notre système en touche et il a pris déjà les commandes, se félicite Goutta. Sur le match de vendredi soir, c’est lui qui sera le leader de touche et annoncera… vous vous rendez compte, en même pas 15 jours. La semaine dernière, il n’avait pas sa licence, on n’était pas loin de le faire jouer à Dax."
Maintenant reste la vérité du terrain, et s’il affirme ne pas avoir de pression : "Je veux juste être performant et montrer le meilleur de moi-même". Frank Bradshaw Ryan devra apporter un plus au collectif audois pour faire tomber la pièce du bon côté, contre Valence-Romans. "Il ne manque pas grand-chose pour réussir, je pense qu’on a les moyens de faire un grand match notamment dans le secteur de la touche. Il faut en faire un car en Pro D2 si tu n’as pas un bon ballon porté, une bonne touche offensive et défensive, c’est compliqué…" Un renfort de taille pour l’USC, qui cherche à repartir de l’avant.
Publié le 14/11/2025 à 09:42
Jules Poquet (avec Pierre Cathala)
