Nationale, le bon coup d’Albi à Bourg en Bresse (J7)
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Nationale, Stéphane DUCOS (Tarbes) après Massy : « On est dans le dur ! » (J7)
https://vibrez-rugby.com/nationale-step ... le-dur-j7/
Nationale, Alexandre LOUBIERE (Massy) après la victoire à Tarbes : « On a réussi à rattraper le faux-pas de la semaine dernière. » (J7)
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Nationale (J7) : Nice reste leader, Narbonne pousse, Chambéry se relance fort
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "Mon objectif c’est d’être le numéro 1 tout au long de la saison", Baptiste Moreno, la belle surprise au talon de l’US Carcassonne
Malgré une rude concurrence au talonnage, le jeune catalan de 22 ans (1,81m et 106 kg) tire parfaitement son épingle du jeu… Jusqu’à bouleverser la hiérarchie à son poste.
Abondance de biens ne nuit pas dit le proverbe. Un privilège de riches ? Sans doute, mais pas que… Pour preuve, avec un budget somme tout modeste pour la Pro D2, l’US Carcassonne compte en son effectif pas moins de cinq talonneurs : Yan Tabarot (26 ans), Ian Boubila (23 ans), Baptiste Moreno (22 ans), mais aussi Otis Spruytte (20 ans) et Giorgi Agniashvili (19 ans). Pour son troisième exercice sous les couleurs jaune et noir, et après avoir su s’adapter à la concurrence hors norme notamment de l’iconique Raphaël Carbou, Baptiste Moreno s’est retrouvé à l’intersaison le dernier survivant dans la cage de l’effectif carcassonnais 2024/2025. Alors, les sergents recruteurs carcassonnais lui ont trouvé deux nouveaux coéquipiers, et non des moindres, pour l’épauler à ce poste. Toujours fidèle à ses habitudes, sans faire de bruit, Baptiste Moreno fait encore son nid… Et le job.
C’est étonnamment sur l’île de La Réunion, au Rugby Club de St-Pierre plus précisément, que le jeune Baptiste chausse ses premiers crampons. Au gré des affectations professionnelles de son père militaire, il foulera ensuite les pelouses d’Osséja/Bourg Madame avec le Rugby Athlétique Cerdagne Capcir (2011-2016), de Céret Haut-Vallespir (2016-2021) en minimes et cadets avant de signer chez le grand frère, l’USAP en juniors Crabos. En catégorie espoirs élite, où il côtoie Corentin Bousquet, Alexandre Perez et Lilian Pichon, il bénéficie d’une double licence avec le Céret Sportif où il fait quelques feuilles de matches en équipe fanion à 18 ans. À l’orée de la saison 2023-2024, le talonneur qu’il est devenu en première année espoir (Ndlr : il jouait jusqu’alors 3e ligne) rejoint le centre de formation de l’USC.
Avec quatre matches disputés sur six possibles (dont trois en tant que titulaire), cent quatre-vingt-quatre minutes de temps de jeu et un essai inscrit à Mont-de-Marsan, le Bayonnais de naissance est actuellement le numéro un des numéros deux. "Le travail paie", savoure Baptiste Moreno. "J’ai aussi la chance d’avoir la confiance de mes coaches, explique-t-il modestement. Je commence à faire mon trou, humblement et je ne cache pas que ça fait plaisir".
Et comment juge-t-il cette nouvelle saine concurrence ? "Je les ai d’abord eus tous les deux pour adversaires. Quand j’étais aux espoirs de l’USAP, Ian Boubila était au Stade Toulousain. Quant à Yan Tabarot qui instrumentait à Chambéry, je l’ai joué en Nationale. Mais la concurrence est tellement émulatrice… Ça se passe super bien pour moi. Même si les semaines sont beaucoup plus dures que lorsque nous étions en Nationale. Surtout sur les détails. Ceux de la touche par exemple, où le moindre millimètre près a son importance, ou encore sur les placages. Quand tu en loupes un en Pro D2, ça se paie presque toujours comptant derrière… C’est ce qui change beaucoup par rapport à la Nationale. Tout est plus exigeant. Après, physiquement, ça tape plus fort et ça va aussi plus vite. Mais nous sommes bien préparés." Alors qu’au départ de l’exercice, il était peut-être le talonneur que l’on attendait le moins, c’est pour l’heure celui qui croque le plus. "Mon objectif c’est d’être le numéro 1 tout au long de la saison."
"Franchement, si je suis super content que nous soyons 12es, je suis aussi un peu déçu que nous ayons malgré tout laissé quelques points en route. Comme contre Agen à la maison, une rencontre que nous aurions dû remporter, ou à Nevers et Béziers où nous aurions dû prendre un bonus défensif", lâche-t-il loin d’être rassasié. "Nous serions encore mieux au classement. Mais c’est pas mal quand même. Et ça ne peut aller que mieux encore pour le 2e bloc qui arrive."
Alors qu’une grosse écurie et armada se présente à Domec, il ne manque pas d’ambitions. "Contre Colomiers, premier de poule, il faut taper fort pour marquer les esprits, mais aussi pour faire douter plus d’équipes encore. Maintenant, on n’a pas pour habitude de faire de complexes contre aucune équipe, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. À la maison, il faut que toutes les équipes tombent. Il ne faut pas s’arrêter-là, il faut enchaîner par d’autres performances. Avec trois réceptions pour deux déplacements, ce 2e bloc est très importance pour la suite de la saison. Avec l’avantage du terrain et l’appui du public, c’est plus simple de gagner à la maison. Il faut donc capitaliser à domicile."
Publié le 15/10/2025 à 16:56
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/10/15/ ... 994437.php
Malgré une rude concurrence au talonnage, le jeune catalan de 22 ans (1,81m et 106 kg) tire parfaitement son épingle du jeu… Jusqu’à bouleverser la hiérarchie à son poste.
Abondance de biens ne nuit pas dit le proverbe. Un privilège de riches ? Sans doute, mais pas que… Pour preuve, avec un budget somme tout modeste pour la Pro D2, l’US Carcassonne compte en son effectif pas moins de cinq talonneurs : Yan Tabarot (26 ans), Ian Boubila (23 ans), Baptiste Moreno (22 ans), mais aussi Otis Spruytte (20 ans) et Giorgi Agniashvili (19 ans). Pour son troisième exercice sous les couleurs jaune et noir, et après avoir su s’adapter à la concurrence hors norme notamment de l’iconique Raphaël Carbou, Baptiste Moreno s’est retrouvé à l’intersaison le dernier survivant dans la cage de l’effectif carcassonnais 2024/2025. Alors, les sergents recruteurs carcassonnais lui ont trouvé deux nouveaux coéquipiers, et non des moindres, pour l’épauler à ce poste. Toujours fidèle à ses habitudes, sans faire de bruit, Baptiste Moreno fait encore son nid… Et le job.
C’est étonnamment sur l’île de La Réunion, au Rugby Club de St-Pierre plus précisément, que le jeune Baptiste chausse ses premiers crampons. Au gré des affectations professionnelles de son père militaire, il foulera ensuite les pelouses d’Osséja/Bourg Madame avec le Rugby Athlétique Cerdagne Capcir (2011-2016), de Céret Haut-Vallespir (2016-2021) en minimes et cadets avant de signer chez le grand frère, l’USAP en juniors Crabos. En catégorie espoirs élite, où il côtoie Corentin Bousquet, Alexandre Perez et Lilian Pichon, il bénéficie d’une double licence avec le Céret Sportif où il fait quelques feuilles de matches en équipe fanion à 18 ans. À l’orée de la saison 2023-2024, le talonneur qu’il est devenu en première année espoir (Ndlr : il jouait jusqu’alors 3e ligne) rejoint le centre de formation de l’USC.
Avec quatre matches disputés sur six possibles (dont trois en tant que titulaire), cent quatre-vingt-quatre minutes de temps de jeu et un essai inscrit à Mont-de-Marsan, le Bayonnais de naissance est actuellement le numéro un des numéros deux. "Le travail paie", savoure Baptiste Moreno. "J’ai aussi la chance d’avoir la confiance de mes coaches, explique-t-il modestement. Je commence à faire mon trou, humblement et je ne cache pas que ça fait plaisir".
Et comment juge-t-il cette nouvelle saine concurrence ? "Je les ai d’abord eus tous les deux pour adversaires. Quand j’étais aux espoirs de l’USAP, Ian Boubila était au Stade Toulousain. Quant à Yan Tabarot qui instrumentait à Chambéry, je l’ai joué en Nationale. Mais la concurrence est tellement émulatrice… Ça se passe super bien pour moi. Même si les semaines sont beaucoup plus dures que lorsque nous étions en Nationale. Surtout sur les détails. Ceux de la touche par exemple, où le moindre millimètre près a son importance, ou encore sur les placages. Quand tu en loupes un en Pro D2, ça se paie presque toujours comptant derrière… C’est ce qui change beaucoup par rapport à la Nationale. Tout est plus exigeant. Après, physiquement, ça tape plus fort et ça va aussi plus vite. Mais nous sommes bien préparés." Alors qu’au départ de l’exercice, il était peut-être le talonneur que l’on attendait le moins, c’est pour l’heure celui qui croque le plus. "Mon objectif c’est d’être le numéro 1 tout au long de la saison."
"Franchement, si je suis super content que nous soyons 12es, je suis aussi un peu déçu que nous ayons malgré tout laissé quelques points en route. Comme contre Agen à la maison, une rencontre que nous aurions dû remporter, ou à Nevers et Béziers où nous aurions dû prendre un bonus défensif", lâche-t-il loin d’être rassasié. "Nous serions encore mieux au classement. Mais c’est pas mal quand même. Et ça ne peut aller que mieux encore pour le 2e bloc qui arrive."
Alors qu’une grosse écurie et armada se présente à Domec, il ne manque pas d’ambitions. "Contre Colomiers, premier de poule, il faut taper fort pour marquer les esprits, mais aussi pour faire douter plus d’équipes encore. Maintenant, on n’a pas pour habitude de faire de complexes contre aucune équipe, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. À la maison, il faut que toutes les équipes tombent. Il ne faut pas s’arrêter-là, il faut enchaîner par d’autres performances. Avec trois réceptions pour deux déplacements, ce 2e bloc est très importance pour la suite de la saison. Avec l’avantage du terrain et l’appui du public, c’est plus simple de gagner à la maison. Il faut donc capitaliser à domicile."
Publié le 15/10/2025 à 16:56
Pierre Cathala
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Re: La Presse
Pro D2 : Trois joueurs et un entraîneur sanctionné par la commission de discipline
https://vibrez-rugby.com/pro-d2-trois-j ... iscipline/
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "On reçoit une très grosse équipe, et notre envie, c’est de voir notre progression", Mehadji Tidjini et l’US Carcassonne reçoivent le leader Colomiers
L’US Carcassonne (12e, 9 pts) reçoit le leader Colomiers (22 pts) dans son stade Albert-Domec (vendredi à 19 h 30). Le coach des trois quarts audois Mehadji Tidjini, passé par le club haut-garonnais il y a quinze ans, en tant que joueur, a évoqué la rencontre en conférence de presse.
Mehadji, c’est le début du deuxième bloc, avec la réception du leader Colomiers, est-ce forcément un match particulier ?
C’est sûr, tu reçois le leader par le classement, le premier en défense, le premier en attaque. C’est une équipe qui est rodée depuis quelques années, qui joue les phases finales régulièrement. On l’a vu l’an dernier, même s’ils ont chuté contre Montauban… On l’avait dit avant Béziers, ce sont des équipes qui sont habituées à ce championnat. On reçoit une très, très grosse équipe, et notre envie, c’est de voir notre progression et de nous jauger. On ne peut pas trouver mieux pour se jauger qu’une équipe aussi dominante que Colomiers.
Colomiers est une équipe qui a plutôt bien réussi à l’USC dans le passé, puisqu’en onze rencontres à Domec, Carcassonne s’est imposé neuf fois. Est-ce que ça fait partie des leviers de motivation que vous utilisez ?
Non, non, parce que les données ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Entre les dernières fois où on les a joués et aujourd’hui, il s’est passé trois saisons où ils ont joué les phases finales. Donc ce n’est plus la même équipe. C’est une équipe qui est beaucoup plus dominante, sûre de ses forces, qui a une vraie expérience collective. Donc aujourd’hui, on va jouer une grosse équipe. Et quand tu joues contre des grosses équipes, tu dois être à 100 %.
C’est une équipe que vous voyez finir dans les deux premiers de cette Pro D2 ?
Aujourd’hui, pour moi, en tout cas, ils ont tous les atouts pour finir au moins dans les deux premiers. C’est une équipe qui s’est construite dans le temps. Elle ne bouge pas beaucoup dans sa dimension collective, sa dimension club. C’est une équipe qui est sûre de son travail, pour l’avoir vécu il y a une dizaine d’années. Ils progressent pas après pas et je pense qu’ils nous donnent aussi une bonne ligne directrice pour le futur… ils se sont appuyés sur des jeunes, au début, ça a été compliqué et avec l’expérience et la confiance, ça paie. Donc je pense qu’ils ne seront pas loin de la vérité à la fin.
S’il y a bien un domaine où Colomiers a des choses à rectifier, c’est celui de la discipline (1 carton rouge, 10 cartons jaunes et la deuxième équipe la plus pénalisée depuis le début de saison)…
S’ils prennent beaucoup de cartons, c’est sûr qu’il sera plus facile pour nous, c’est toujours mieux (rires). Mais je pense que s’ils font beaucoup de fautes et ils prennent beaucoup de cartons c’est parce qu’ils tentent beaucoup aussi. Et quand tu tentes beaucoup de choses, tu as du déchet. Après, si contre nous, ils pouvaient en faire encore plus, ça serait arrangeant pour tout le monde, ça c’est sûr (rires). Mais je pense que là-dessus, c’est un axe de progression pour eux et je pense qu’ils l’ont travaillé.
Après le premier bloc satisfaisant comptablement, que visez-vous lors de ce deuxième bloc ?
On ne s’est fixé aucun objectif. On n’a rien à cacher, mais ce qu’on veut sur ce deuxième bloc, c’est prendre match après match. Comme je l’ai dit avant, on veut être de plus en plus efficace. Mais on n’a aucun objectif particulier sur ce bloc-là si ce n’est de batailler tous les matchs.
Publié le 16/10/2025 à 15:40
Recueilli par Jules Poquet
https://www.lindependant.fr/2025/10/16/ ... 996455.php
L’US Carcassonne (12e, 9 pts) reçoit le leader Colomiers (22 pts) dans son stade Albert-Domec (vendredi à 19 h 30). Le coach des trois quarts audois Mehadji Tidjini, passé par le club haut-garonnais il y a quinze ans, en tant que joueur, a évoqué la rencontre en conférence de presse.
Mehadji, c’est le début du deuxième bloc, avec la réception du leader Colomiers, est-ce forcément un match particulier ?
C’est sûr, tu reçois le leader par le classement, le premier en défense, le premier en attaque. C’est une équipe qui est rodée depuis quelques années, qui joue les phases finales régulièrement. On l’a vu l’an dernier, même s’ils ont chuté contre Montauban… On l’avait dit avant Béziers, ce sont des équipes qui sont habituées à ce championnat. On reçoit une très, très grosse équipe, et notre envie, c’est de voir notre progression et de nous jauger. On ne peut pas trouver mieux pour se jauger qu’une équipe aussi dominante que Colomiers.
Colomiers est une équipe qui a plutôt bien réussi à l’USC dans le passé, puisqu’en onze rencontres à Domec, Carcassonne s’est imposé neuf fois. Est-ce que ça fait partie des leviers de motivation que vous utilisez ?
Non, non, parce que les données ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Entre les dernières fois où on les a joués et aujourd’hui, il s’est passé trois saisons où ils ont joué les phases finales. Donc ce n’est plus la même équipe. C’est une équipe qui est beaucoup plus dominante, sûre de ses forces, qui a une vraie expérience collective. Donc aujourd’hui, on va jouer une grosse équipe. Et quand tu joues contre des grosses équipes, tu dois être à 100 %.
C’est une équipe que vous voyez finir dans les deux premiers de cette Pro D2 ?
Aujourd’hui, pour moi, en tout cas, ils ont tous les atouts pour finir au moins dans les deux premiers. C’est une équipe qui s’est construite dans le temps. Elle ne bouge pas beaucoup dans sa dimension collective, sa dimension club. C’est une équipe qui est sûre de son travail, pour l’avoir vécu il y a une dizaine d’années. Ils progressent pas après pas et je pense qu’ils nous donnent aussi une bonne ligne directrice pour le futur… ils se sont appuyés sur des jeunes, au début, ça a été compliqué et avec l’expérience et la confiance, ça paie. Donc je pense qu’ils ne seront pas loin de la vérité à la fin.
S’il y a bien un domaine où Colomiers a des choses à rectifier, c’est celui de la discipline (1 carton rouge, 10 cartons jaunes et la deuxième équipe la plus pénalisée depuis le début de saison)…
S’ils prennent beaucoup de cartons, c’est sûr qu’il sera plus facile pour nous, c’est toujours mieux (rires). Mais je pense que s’ils font beaucoup de fautes et ils prennent beaucoup de cartons c’est parce qu’ils tentent beaucoup aussi. Et quand tu tentes beaucoup de choses, tu as du déchet. Après, si contre nous, ils pouvaient en faire encore plus, ça serait arrangeant pour tout le monde, ça c’est sûr (rires). Mais je pense que là-dessus, c’est un axe de progression pour eux et je pense qu’ils l’ont travaillé.
Après le premier bloc satisfaisant comptablement, que visez-vous lors de ce deuxième bloc ?
On ne s’est fixé aucun objectif. On n’a rien à cacher, mais ce qu’on veut sur ce deuxième bloc, c’est prendre match après match. Comme je l’ai dit avant, on veut être de plus en plus efficace. Mais on n’a aucun objectif particulier sur ce bloc-là si ce n’est de batailler tous les matchs.
Publié le 16/10/2025 à 15:40
Recueilli par Jules Poquet
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "Il y aura une guerre d’énergie, une guerre d’état d’esprit", face au leader Colomiers, l’US Carcassonne veut continuer à surprendre
L’US Carcassonne (12e, 9 pts) reçoit le leader Colomiers (22 pts) dans son stade Albert-Domec (vendredi à 19 h 30). Le coach des trois quarts audois Mehadji Tidjini, passé par le club haut-garonnais il y a quinze ans, en tant que joueur, a évoqué la rencontre en conférence de presse.
Mehadji, c’est le début du deuxième bloc, avec la réception du leader Colomiers, est-ce forcément un match particulier ?
C’est sûr, tu reçois le leader par le classement, le premier en défense, le premier en attaque. C’est une équipe qui est rodée depuis quelques années, qui joue les phases finales régulièrement. On l’a vu l’an dernier, même s’ils ont chuté contre Montauban… On l’avait dit avant Béziers, ce sont des équipes qui sont habituées à ce championnat. On reçoit une très, très grosse équipe, et notre envie, c’est de voir notre progression et de nous jauger. On ne peut pas trouver mieux pour se jauger qu’une équipe aussi dominante que Colomiers.
Colomiers est une équipe qui a plutôt bien réussi à l’USC dans le passé, puisqu’en onze rencontres à Domec, Carcassonne s’est imposé neuf fois. Est-ce que ça fait partie des leviers de motivation que vous utilisez ?
Non, non, parce que les données ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Entre les dernières fois où on les a joués et aujourd’hui, il s’est passé trois saisons où ils ont joué les phases finales. Donc ce n’est plus la même équipe. C’est une équipe qui est beaucoup plus dominante, sûre de ses forces, qui a une vraie expérience collective. Donc aujourd’hui, on va jouer une grosse équipe. Et quand tu joues contre des grosses équipes, tu dois être à 100 %.
C’est une équipe que vous voyez finir dans les deux premiers de cette Pro D2 ?
Aujourd’hui, pour moi, en tout cas, ils ont tous les atouts pour finir au moins dans les deux premiers. C’est une équipe qui s’est construite dans le temps. Elle ne bouge pas beaucoup dans sa dimension collective, sa dimension club. C’est une équipe qui est sûre de son travail, pour l’avoir vécu il y a une dizaine d’années. Ils progressent pas après pas et je pense qu’ils nous donnent aussi une bonne ligne directrice pour le futur… ils se sont appuyés sur des jeunes, au début, ça a été compliqué et avec l’expérience et la confiance, ça paie. Donc je pense qu’ils ne seront pas loin de la vérité à la fin.
S’il y a bien un domaine où Colomiers a des choses à rectifier, c’est celui de la discipline (1 carton rouge, 10 cartons jaunes et la deuxième équipe la plus pénalisée depuis le début de saison)…
S’ils prennent beaucoup de cartons, c’est sûr qu’il sera plus facile pour nous, c’est toujours mieux (rires). Mais je pense que s’ils font beaucoup de fautes et ils prennent beaucoup de cartons c’est parce qu’ils tentent beaucoup aussi. Et quand tu tentes beaucoup de choses, tu as du déchet. Après, si contre nous, ils pouvaient en faire encore plus, ça serait arrangeant pour tout le monde, ça c’est sûr (rires). Mais je pense que là-dessus, c’est un axe de progression pour eux et je pense qu’ils l’ont travaillé.
Après le premier bloc satisfaisant comptablement, que visez-vous lors de ce deuxième bloc ?
On ne s’est fixé aucun objectif. On n’a rien à cacher, mais ce qu’on veut sur ce deuxième bloc, c’est prendre match après match. Comme je l’ai dit avant, on veut être de plus en plus efficace. Mais on n’a aucun objectif particulier sur ce bloc-là si ce n’est de batailler tous les matchs.
Publié le 16/10/2025 à 18:25 , mis à jour à 18:26
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/10/16/ ... 996363.php
L’US Carcassonne (12e, 9 pts) reçoit le leader Colomiers (22 pts) dans son stade Albert-Domec (vendredi à 19 h 30). Le coach des trois quarts audois Mehadji Tidjini, passé par le club haut-garonnais il y a quinze ans, en tant que joueur, a évoqué la rencontre en conférence de presse.
Mehadji, c’est le début du deuxième bloc, avec la réception du leader Colomiers, est-ce forcément un match particulier ?
C’est sûr, tu reçois le leader par le classement, le premier en défense, le premier en attaque. C’est une équipe qui est rodée depuis quelques années, qui joue les phases finales régulièrement. On l’a vu l’an dernier, même s’ils ont chuté contre Montauban… On l’avait dit avant Béziers, ce sont des équipes qui sont habituées à ce championnat. On reçoit une très, très grosse équipe, et notre envie, c’est de voir notre progression et de nous jauger. On ne peut pas trouver mieux pour se jauger qu’une équipe aussi dominante que Colomiers.
Colomiers est une équipe qui a plutôt bien réussi à l’USC dans le passé, puisqu’en onze rencontres à Domec, Carcassonne s’est imposé neuf fois. Est-ce que ça fait partie des leviers de motivation que vous utilisez ?
Non, non, parce que les données ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Entre les dernières fois où on les a joués et aujourd’hui, il s’est passé trois saisons où ils ont joué les phases finales. Donc ce n’est plus la même équipe. C’est une équipe qui est beaucoup plus dominante, sûre de ses forces, qui a une vraie expérience collective. Donc aujourd’hui, on va jouer une grosse équipe. Et quand tu joues contre des grosses équipes, tu dois être à 100 %.
C’est une équipe que vous voyez finir dans les deux premiers de cette Pro D2 ?
Aujourd’hui, pour moi, en tout cas, ils ont tous les atouts pour finir au moins dans les deux premiers. C’est une équipe qui s’est construite dans le temps. Elle ne bouge pas beaucoup dans sa dimension collective, sa dimension club. C’est une équipe qui est sûre de son travail, pour l’avoir vécu il y a une dizaine d’années. Ils progressent pas après pas et je pense qu’ils nous donnent aussi une bonne ligne directrice pour le futur… ils se sont appuyés sur des jeunes, au début, ça a été compliqué et avec l’expérience et la confiance, ça paie. Donc je pense qu’ils ne seront pas loin de la vérité à la fin.
S’il y a bien un domaine où Colomiers a des choses à rectifier, c’est celui de la discipline (1 carton rouge, 10 cartons jaunes et la deuxième équipe la plus pénalisée depuis le début de saison)…
S’ils prennent beaucoup de cartons, c’est sûr qu’il sera plus facile pour nous, c’est toujours mieux (rires). Mais je pense que s’ils font beaucoup de fautes et ils prennent beaucoup de cartons c’est parce qu’ils tentent beaucoup aussi. Et quand tu tentes beaucoup de choses, tu as du déchet. Après, si contre nous, ils pouvaient en faire encore plus, ça serait arrangeant pour tout le monde, ça c’est sûr (rires). Mais je pense que là-dessus, c’est un axe de progression pour eux et je pense qu’ils l’ont travaillé.
Après le premier bloc satisfaisant comptablement, que visez-vous lors de ce deuxième bloc ?
On ne s’est fixé aucun objectif. On n’a rien à cacher, mais ce qu’on veut sur ce deuxième bloc, c’est prendre match après match. Comme je l’ai dit avant, on veut être de plus en plus efficace. Mais on n’a aucun objectif particulier sur ce bloc-là si ce n’est de batailler tous les matchs.
Publié le 16/10/2025 à 18:25 , mis à jour à 18:26
Pierre Cathala
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : McPhillips, Gadéa et Parada Heit de retour, Naivalu sur l’aile, première pour Takulua, la composition de Carcassonne pour la réception du leader Colomiers
Le staff de l’US Carcassonne a dévoilé la composition de l’équipe pour la réception de Colomiers, au stade Albert-Domec ce vendredi soir (19 h 30), à l’occasion de la septième journée de Pro D2.
Par rapport au XV de départ aligné à Béziers il y a deux semaines, (défaite 31-19), le staff de l’USC a procédé à sept changements. Le pilier Théo Sauzaret, les troisièmes lignes Nicolas Parada Heit et Lopeti Timani, le demi de mêlée Sonatane Takulua, le demi d’ouverture Johnny McPhillips, le centre Pablo Patilla et l’ailier Paul Gadea remplacent respectivement Fabien Lorenzon, Bilal Fadli, Thomas Hoarau, Gaëtan Pichon, Alexandre Perez, Viliame Tutuvuli, Tevita Railevu.
Les piliers Florent Lorenzon (déchirure à un mollet), Siua Halanukonuka (déchirure à un ischio-jambier) et Vakhtangi Akhobadze (opéré du genou, retour janvier/février), le talonneur Ian Boubila (cheville), le 2e ligne Sitaleki Timani (entorse du ligament interne d’un genou, retour pour Biarritz), les troisièmes lignes Étienne Herjean (voute plantaire, tendon d’achille, retour 3e bloc), Gary Graham (mollet, retour pour Biarritz), Maxime Millan (cheville) et Noé Bedou (opéré d’un genou, retour en novembre), le centre Lukas Doyhenard (opéré d’un genou, retour novembre), et l’ailier Lilian Pichon (protocole commotion) sont à l’infirmerie.
Les piliers Nicolas Fenuafanote et Thomas Agati, le deuxième ligne Marius Iftimiciuc, le troisième ligne Corentin Bousquet, le demi de mêlée Kenjy Bayer, le demi d’ouverture Alexandre Perez, les centres Mathys Barka et Joe Wadman, les ailiers Tevita Railevu et Viliame Tutuvuli ainsi que le trois-quarts polyvalent Nils Chaliès n’ont pas été retenus.
Le XV de départ de l’USC : 15. Maxime Gianet – 14. Sefanaia Naivalu, 13. Pablo Patilla, 12. Jordan Puletua, 11. Paul Gadéa – (o) 10. Johnny McPhillips, (m) 9. Sonatane Takulua – 7. Nicolas Parada Heit, 8. Lopeti Timani, 6. Ferdinand Dréno – 5. Dion-Évrard Oulaï, 4. Romain Manchia (cap.) – 3. Théo Sauzaret, 2. Baptiste Moreno, 1. Killian Taofifenua.
Remplaçants : 16. Yan Tabarot, 17. Yann Arnold, 18. Romain Guyot, 19. Thomas Hoarau, 20. Yvan David, 21. Gabin Michet, 22. Bilal Fadli, 23. Fabien Lorenzon.
Le XV de départ de Colomiers : 15. Alexandre Borie – 14. Rodrigo Marta, 13. Martin Dulon, 12. Raymond Nu’u, 11. Matias Osadczuk – (o) 10. Valentin Delpy, (m) 9. Ugo Séguéla – 7. Nicolas Martins, 8. Eliott Maurel, 6. Paolo Parpagiola – 5. Federico Lavanini, 4. Thomas Adélaïde – 3. Bellemand, 2. Thomas Larrieu (cap.), 1. Elies El Ansari.
Remplaçants : 16. Théo Lachaud, 17. Pierre-Emmanuel Pacheco, 18. Maxime Granouillet, 19. Grégoire Bazin, 20. Caleb Timu, 21. Jules Danglot, 22. Baptiste Serrano, 23. Michael Simutoga.
Publié le 16/10/2025 à 18:05
Pierre Cathala
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Le staff de l’US Carcassonne a dévoilé la composition de l’équipe pour la réception de Colomiers, au stade Albert-Domec ce vendredi soir (19 h 30), à l’occasion de la septième journée de Pro D2.
Par rapport au XV de départ aligné à Béziers il y a deux semaines, (défaite 31-19), le staff de l’USC a procédé à sept changements. Le pilier Théo Sauzaret, les troisièmes lignes Nicolas Parada Heit et Lopeti Timani, le demi de mêlée Sonatane Takulua, le demi d’ouverture Johnny McPhillips, le centre Pablo Patilla et l’ailier Paul Gadea remplacent respectivement Fabien Lorenzon, Bilal Fadli, Thomas Hoarau, Gaëtan Pichon, Alexandre Perez, Viliame Tutuvuli, Tevita Railevu.
Les piliers Florent Lorenzon (déchirure à un mollet), Siua Halanukonuka (déchirure à un ischio-jambier) et Vakhtangi Akhobadze (opéré du genou, retour janvier/février), le talonneur Ian Boubila (cheville), le 2e ligne Sitaleki Timani (entorse du ligament interne d’un genou, retour pour Biarritz), les troisièmes lignes Étienne Herjean (voute plantaire, tendon d’achille, retour 3e bloc), Gary Graham (mollet, retour pour Biarritz), Maxime Millan (cheville) et Noé Bedou (opéré d’un genou, retour en novembre), le centre Lukas Doyhenard (opéré d’un genou, retour novembre), et l’ailier Lilian Pichon (protocole commotion) sont à l’infirmerie.
Les piliers Nicolas Fenuafanote et Thomas Agati, le deuxième ligne Marius Iftimiciuc, le troisième ligne Corentin Bousquet, le demi de mêlée Kenjy Bayer, le demi d’ouverture Alexandre Perez, les centres Mathys Barka et Joe Wadman, les ailiers Tevita Railevu et Viliame Tutuvuli ainsi que le trois-quarts polyvalent Nils Chaliès n’ont pas été retenus.
Le XV de départ de l’USC : 15. Maxime Gianet – 14. Sefanaia Naivalu, 13. Pablo Patilla, 12. Jordan Puletua, 11. Paul Gadéa – (o) 10. Johnny McPhillips, (m) 9. Sonatane Takulua – 7. Nicolas Parada Heit, 8. Lopeti Timani, 6. Ferdinand Dréno – 5. Dion-Évrard Oulaï, 4. Romain Manchia (cap.) – 3. Théo Sauzaret, 2. Baptiste Moreno, 1. Killian Taofifenua.
Remplaçants : 16. Yan Tabarot, 17. Yann Arnold, 18. Romain Guyot, 19. Thomas Hoarau, 20. Yvan David, 21. Gabin Michet, 22. Bilal Fadli, 23. Fabien Lorenzon.
Le XV de départ de Colomiers : 15. Alexandre Borie – 14. Rodrigo Marta, 13. Martin Dulon, 12. Raymond Nu’u, 11. Matias Osadczuk – (o) 10. Valentin Delpy, (m) 9. Ugo Séguéla – 7. Nicolas Martins, 8. Eliott Maurel, 6. Paolo Parpagiola – 5. Federico Lavanini, 4. Thomas Adélaïde – 3. Bellemand, 2. Thomas Larrieu (cap.), 1. Elies El Ansari.
Remplaçants : 16. Théo Lachaud, 17. Pierre-Emmanuel Pacheco, 18. Maxime Granouillet, 19. Grégoire Bazin, 20. Caleb Timu, 21. Jules Danglot, 22. Baptiste Serrano, 23. Michael Simutoga.
Publié le 16/10/2025 à 18:05
Pierre Cathala
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