La Presse
Re: La Presse
Nationale, Albi : Avec l’arrivée de Xavier PÉMÉJA et d’un nouveau staff, le SCA tourne définitivement la page du duo Bonello/Albouy.
https://vibrez-rugby.com/nationale-albi ... lo-albouy/
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Re: La Presse
Très bonne nouvelle pour le sportingMistabone a écrit : 10 juin 2025, 15:39 Nationale, Albi : Avec l’arrivée de Xavier PÉMÉJA et d’un nouveau staff, le SCA tourne définitivement la page du duo Bonello/Albouy.
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Re: La Presse
L’US Carcasonne organise son premier Job Dating
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Re: La Presse
Pro D2 : un membre du staff de l’US Carcassonne quitte le club avant le début de la préparation de la nouvelle saison
https://www.lindependant.fr/2025/06/14/ ... 762255.php
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Re: La Presse
Un message de la FFR
https://view.communicationffr.ffr.fr/?q ... ecd62f693d
Chères Présidentes, Chers Présidents,
Le rugby est un sport de passion, d’émotions, d’engagement. En cette période de phases finales, nous pouvons collectivement nous réjouir de ce qu’il suscite chaque week-end sur l’ensemble du territoire, quels que soient les niveaux : la plupart du temps des moments de joie collective dans un sport où l’on peut se rendre en famille, en mélangeant les supporters.
Mais si l’essentiel des rencontres se déroule sans problème (98 % selon notre mesure sur plus de 30 000 rencontres), les 2 % de rencontres qui dérapent (bagarres, violence et haine digitale, agressions contre des dirigeants ou des officiels de match…) nuisent gravement au développement du rugby.
Ce sont celles dont on parle sur les réseaux sociaux, celles qui font la une des journaux, celles qui empêchent le développement de notre sport et font fuir les licenciés et les parents.
J’en appelle à la responsabilité des dirigeantes et dirigeants pour 5 principes simples :
Imposer à nos supporters, joueurs, dirigeants et entraîneurs le respect absolu de nos arbitres et officiels de match.
L’arbitrage est une activité humaine, et comme dans toute activité humaine, la perfection n’existe pas. Oui, il peut y avoir des erreurs, mais la grandeur du rugby et des dirigeants que nous sommes est de savoir accepter cette marge d’erreur avec dignité. Faut-il rappeler qu’un arbitre prend chaque match plusieurs centaines de décisions ? Comme vous ne remettez pas en cause un buteur qui a 80 ou 90 % de réussite, vous devez soutenir nos arbitres, qui s’engagent chaque week-end avec courage et compétence, et accepter la marge d’erreur que nous acceptons chez nos joueurs. Nous manquons d’arbitres. Les attaquer, c’est attaquer notre rugby et les mettre en danger. Comme dirigeants, nous devons l’expliquer à toutes et tous.
Imposer le respect absolu de l’adversaire, que l’on soit vainqueur ou vaincu.
Le rugby se distingue par une valeur fondamentale : le respect de l’adversaire. Et cela vaut dans toutes les circonstances. Trop de débordements récents trouvent leur origine dans l’attitude de vaincus qui n’acceptent pas le résultat, ou de vainqueurs qui, par leurs provocations ou leur manque d’élégance, ravivent les tensions.
Chambrage, attitudes arrogantes, comportements déplacés : tous ces comportements n'ont leur pas sa place dans notre sport. Gagner avec humilité, perdre avec dignité, voilà l’exigence que nous devons poser à tous, joueurs comme dirigeants. Les fins de match sont des moments sensibles, où l’émotion peut prendre le dessus. C’est là qu’il faut redoubler de maîtrise, de pédagogie et d’exemplarité. Car ce qui se joue après le coup de sifflet final est parfois plus important encore que ce qui s’est passé sur le terrain.
Rappeler inlassablement l’indépendance des commissions régaliennes, qui est non négociable.
Je suis choqué de voir « la FFR » interpellée quand il s’agit de décisions de commissions régaliennes. Rappelons-le et rappelez-le : les commissions régaliennes de la FFR – et notamment le Conseil de discipline du rugby français – sont totalement indépendantes. Je me suis battu pour que leurs décisions ne puissent jamais être altérées par des interventions extérieures. Cela ne changera pas. De manière vraiment hallucinante, des élus fédéraux ou moi-même avons reçu des messages de présidents, mais aussi de maires, de députés, de sénateurs, pour faire infléchir une décision. Soyons clairs : aucun élu FFR ou de ligue régionale n’interviendra JAMAIS. Les commissions régaliennes (discipline, appel, Autorité de régulation du rugby…) sont et resteront définitivement indépendantes. Une intervention d’un élu fédéral ou de ligue régionale pour changer une décision constituerait un délit pénal. Les seuls interlocuteurs des clubs en cas de contestation restent les commissions, totalement indépendantes de l’exécutif des élus.
Cesser de fantasmer sur le choix des « terrains neutres ».
J’ai également entendu les critiques concernant le choix des terrains dits "neutres" pour les phases finales. Là encore, je souhaite rappeler la réalité : nos ligues régionales font toujours au mieux en trouvant des solutions pour toutes les phases finales, avec plus de 50 titres de champions de France, sans même parler des finales des territoires. Trouver des volontaires bénévoles, sur des terrains disponibles, aux normes, avec une logistique adéquate, à une équidistance parfaite entre deux clubs… est souvent mission impossible. De nombreux clubs refusent ou ne peuvent accueillir ces matchs : fêtes du club, terrain en réfection, tournoi local, école de rugby… Oui, il peut y avoir des déséquilibres géographiques. Et arrêtons, par pitié, d’imaginer que l’objectif est d’avantager tel ou tel, quand le seul objectif est de trouver un terrain d’accueil adapté dans un délai souvent très restreint.
Faire preuve d’une immense vigilance quand vous décidez de partager votre déception sur les réseaux sociaux ou dans les médias.
Dans la justice du rugby, un club peut s’adresser au Secrétaire Général pour signaler des comportements susceptibles d’être contraires aux Règlements Généraux. Au plan sportif, un club peut saisir directement le Conseil de résolution des litiges dans les conditions prévues par les Règlements Généraux, notamment pour contester le déroulement ou le résultat d’un match.
Il faut en revanche se méfier de jeter de l’huile sur le feu. J’en appelle à chacun d’entre nous – dirigeants, éducateurs, entraîneurs, joueurs – à faire preuve de calme et de responsabilité. Les réseaux sociaux ou les médias deviennent des armes dangereuses et peuvent attiser la haine. Ils peuvent mettre en péril la sécurité de nos arbitres, de nos joueurs, de nos dirigeants, de nos bénévoles.
Nous devons être exemplaires. Diriger un club, une ligue, une fédération, c’est montrer l’exemple. Ce n’est pas souffler sur les braises.
Chers dirigeants, je compte sur vous pour relayer ces éléments dans vos clubs de façon à apporter un peu plus de sérénité et de compréhension. Et comme toujours, sachez que moi-même et toutes les équipes de la Fédération restent à votre disposition pour répondre à vos questions et vous soutenir dans ces actions de pédagogie ô combien essentielles.
En conclusion, je veux vous redire mon attachement à ce qui fait la force du rugby : le respect, la loyauté, le collectif, la fraternité.
Dans une société fragmentée, en tension, le rugby peut être un modèle. Si nous nous trompons, il peut aussi basculer et se perdre définitivement.
Faisons ensemble le choix d’être un modèle de vivre-ensemble, d'engagement, de dialogue, d’humanité. Le rugby nous oblige. Et nous oblige tous. Soyons à la hauteur de ce que nous voulons représenter.
Avec mon amitié et mon profond respect pour votre engagement.
Florian GRILL,
Président de la FFR
https://view.communicationffr.ffr.fr/?q ... ecd62f693d
Chères Présidentes, Chers Présidents,
Le rugby est un sport de passion, d’émotions, d’engagement. En cette période de phases finales, nous pouvons collectivement nous réjouir de ce qu’il suscite chaque week-end sur l’ensemble du territoire, quels que soient les niveaux : la plupart du temps des moments de joie collective dans un sport où l’on peut se rendre en famille, en mélangeant les supporters.
Mais si l’essentiel des rencontres se déroule sans problème (98 % selon notre mesure sur plus de 30 000 rencontres), les 2 % de rencontres qui dérapent (bagarres, violence et haine digitale, agressions contre des dirigeants ou des officiels de match…) nuisent gravement au développement du rugby.
Ce sont celles dont on parle sur les réseaux sociaux, celles qui font la une des journaux, celles qui empêchent le développement de notre sport et font fuir les licenciés et les parents.
J’en appelle à la responsabilité des dirigeantes et dirigeants pour 5 principes simples :
L’arbitrage est une activité humaine, et comme dans toute activité humaine, la perfection n’existe pas. Oui, il peut y avoir des erreurs, mais la grandeur du rugby et des dirigeants que nous sommes est de savoir accepter cette marge d’erreur avec dignité. Faut-il rappeler qu’un arbitre prend chaque match plusieurs centaines de décisions ? Comme vous ne remettez pas en cause un buteur qui a 80 ou 90 % de réussite, vous devez soutenir nos arbitres, qui s’engagent chaque week-end avec courage et compétence, et accepter la marge d’erreur que nous acceptons chez nos joueurs. Nous manquons d’arbitres. Les attaquer, c’est attaquer notre rugby et les mettre en danger. Comme dirigeants, nous devons l’expliquer à toutes et tous.
Le rugby se distingue par une valeur fondamentale : le respect de l’adversaire. Et cela vaut dans toutes les circonstances. Trop de débordements récents trouvent leur origine dans l’attitude de vaincus qui n’acceptent pas le résultat, ou de vainqueurs qui, par leurs provocations ou leur manque d’élégance, ravivent les tensions.
Chambrage, attitudes arrogantes, comportements déplacés : tous ces comportements n'ont leur pas sa place dans notre sport. Gagner avec humilité, perdre avec dignité, voilà l’exigence que nous devons poser à tous, joueurs comme dirigeants. Les fins de match sont des moments sensibles, où l’émotion peut prendre le dessus. C’est là qu’il faut redoubler de maîtrise, de pédagogie et d’exemplarité. Car ce qui se joue après le coup de sifflet final est parfois plus important encore que ce qui s’est passé sur le terrain.
Je suis choqué de voir « la FFR » interpellée quand il s’agit de décisions de commissions régaliennes. Rappelons-le et rappelez-le : les commissions régaliennes de la FFR – et notamment le Conseil de discipline du rugby français – sont totalement indépendantes. Je me suis battu pour que leurs décisions ne puissent jamais être altérées par des interventions extérieures. Cela ne changera pas. De manière vraiment hallucinante, des élus fédéraux ou moi-même avons reçu des messages de présidents, mais aussi de maires, de députés, de sénateurs, pour faire infléchir une décision. Soyons clairs : aucun élu FFR ou de ligue régionale n’interviendra JAMAIS. Les commissions régaliennes (discipline, appel, Autorité de régulation du rugby…) sont et resteront définitivement indépendantes. Une intervention d’un élu fédéral ou de ligue régionale pour changer une décision constituerait un délit pénal. Les seuls interlocuteurs des clubs en cas de contestation restent les commissions, totalement indépendantes de l’exécutif des élus.
J’ai également entendu les critiques concernant le choix des terrains dits "neutres" pour les phases finales. Là encore, je souhaite rappeler la réalité : nos ligues régionales font toujours au mieux en trouvant des solutions pour toutes les phases finales, avec plus de 50 titres de champions de France, sans même parler des finales des territoires. Trouver des volontaires bénévoles, sur des terrains disponibles, aux normes, avec une logistique adéquate, à une équidistance parfaite entre deux clubs… est souvent mission impossible. De nombreux clubs refusent ou ne peuvent accueillir ces matchs : fêtes du club, terrain en réfection, tournoi local, école de rugby… Oui, il peut y avoir des déséquilibres géographiques. Et arrêtons, par pitié, d’imaginer que l’objectif est d’avantager tel ou tel, quand le seul objectif est de trouver un terrain d’accueil adapté dans un délai souvent très restreint.
Dans la justice du rugby, un club peut s’adresser au Secrétaire Général pour signaler des comportements susceptibles d’être contraires aux Règlements Généraux. Au plan sportif, un club peut saisir directement le Conseil de résolution des litiges dans les conditions prévues par les Règlements Généraux, notamment pour contester le déroulement ou le résultat d’un match.
Il faut en revanche se méfier de jeter de l’huile sur le feu. J’en appelle à chacun d’entre nous – dirigeants, éducateurs, entraîneurs, joueurs – à faire preuve de calme et de responsabilité. Les réseaux sociaux ou les médias deviennent des armes dangereuses et peuvent attiser la haine. Ils peuvent mettre en péril la sécurité de nos arbitres, de nos joueurs, de nos dirigeants, de nos bénévoles.
Nous devons être exemplaires. Diriger un club, une ligue, une fédération, c’est montrer l’exemple. Ce n’est pas souffler sur les braises.
Chers dirigeants, je compte sur vous pour relayer ces éléments dans vos clubs de façon à apporter un peu plus de sérénité et de compréhension. Et comme toujours, sachez que moi-même et toutes les équipes de la Fédération restent à votre disposition pour répondre à vos questions et vous soutenir dans ces actions de pédagogie ô combien essentielles.
En conclusion, je veux vous redire mon attachement à ce qui fait la force du rugby : le respect, la loyauté, le collectif, la fraternité.
Dans une société fragmentée, en tension, le rugby peut être un modèle. Si nous nous trompons, il peut aussi basculer et se perdre définitivement.
Faisons ensemble le choix d’être un modèle de vivre-ensemble, d'engagement, de dialogue, d’humanité. Le rugby nous oblige. Et nous oblige tous. Soyons à la hauteur de ce que nous voulons représenter.
Avec mon amitié et mon profond respect pour votre engagement.
Florian GRILL,
Président de la FFR
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Re: La Presse
Ces dernières semaines, quelques incidents isolés ont pu troubler l’ambiance de certains matchs. Mais nous le savons : ils ne reflètent pas l’esprit du rugby que nous partageons.
Continuons à vibrer, ensemble.
#Rugby #Supporters #Respect #Valeurs #FFSR
Re: La Presse
Ubb en finale !!! Je me souviens des annees 75/76 ou l usc allait defier l ubb ( begles a l epoque)... francois vidal avait fait un malheur en touche en contrant regulierement les sauteurs beglais...c etait hier !!!
Re: La Presse
oui et c'etait son dernier match il partait ensuite 2 ans à la reunion
Re: La Presse
Top 14 et Nationale : un accord de partenariat « historique » unit désormais le Castres Olympique (Top14) et le Sporting Club Albigeois (Nationale).
https://vibrez-rugby.com/top-14-et-nati ... nationale/
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Re: La Presse
Rugby – Pro D2 : "Tout le monde se régale de regarder la Pro D2, il y a énormément de jeu, tout peut arriver", estime Ian Boubila, le nouveau talonneur du promu l’US Carcassonne
Publié le 26/07/2025 à 11:38
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/07/26/ ... 845858.php
Le taulier Raphaël Carbou (32 ans) ayant tiré sa révérence sur un titre et une accession, la succession au poste de talonneur est ouverte entre Baptiste Moreno, Yan Tabarot et Ian Boubila. Prêté cette saison à l’US Carcassonne par le Stade Toulousain, ce dernier est néanmoins le seul des trois à connaître la Pro D2.
Avec 26 feuilles de matches en Top 14 sous les couleurs stadistes, sept la saison dernière en Pro D2 avec Provence Rugby, une sélection en U20 développement, deux titres de champion de France espoirs (2021 et 2023), à seulement 23 ans, Ian Boubila affiche un CV attractif. Formé dans l’un des meilleurs clubs, sinon le meilleur de la planète, le jeune Tarn-et-Garonnais, confronté très tôt à l’excellence et à la féroce concurrence à son poste des Peato Mauvaka, Julien et Guillaume Marchand, Guillaume Cramond ou encore Thomas Lacombre, semble même hermétique à toute pression.
"La concurrence, c’est ce qui tire vers le haut. Quand vous avez autour de vous les meilleurs joueurs du monde à chaque poste, ça vous pousse à vous élever et c’est un cercle vertueux." Malgré tout on y arrive… "Ce sont des opportunités à saisir. Il faut se donner à fond et profiter de ces moments", glisse modestement le garçon au gabarit respectable (1 m 81, 110 kg).
De ses débuts à Nègrepelissse (2007-2012) à Toulouse (depuis 2017), en passant par Montauban (2012-2017), le trois quarts centre devenu numéro huit, puis talonneur à son arrivée au pôle espoir de Jolimont dans la ville rose, gravit tous les paliers jusqu’à la catégorie reine… Néanmoins, à 22 ans, les promotions entre la catégorie espoirs et le Top 14 promettent d’être rares. Alors plutôt que de végéter chez les jeunes, il est prêté à Provence Rugby.
"Le championnat espoirs est là pour aider à passer un cap. Après, c’est sûr que d’espoirs à Pro, c’est vraiment un gros cap. Si on n’arrive pas à le passer tout de suite comme certains joueurs ont pu le faire, il faut aller s’aguerrir dans d’autres clubs où on pourra jouer plus souvent. Je pense que c’est le bon choix. Pour moi, ça a été Provence Rugby en Pro D2… Même si ça a été un peu compliqué parce que je me suis blessé."
C’est donc un retour à Toulouse pour une opération d’un genou et le début de la rééducation. Le 22 juin dernier il est prêté à l’US Carcassonne : "Même si rien n’était fait, mon nom avait été annoncé à Colomiers assez tôt. Je ne sais pas d’où et comment c’est sorti." Une deuxième saison consécutive donc en Pro D2 que le talonneur espère plus aboutie.
"Je n’ai pas eu la chance de jouer énormément de matches en Pro D2, mais pour en avoir joué quelques-uns et avoir vu les autres et leur intensité, c’est sûr que l’on peut se dire que là la Pro D2 est en train de prendre un niveau que l’on ne voyait pas il y a quelques années. Tout le monde se régale de regarder la Pro D2, il y a énormément de jeu. On a vu Montauban monter cette année alors que l’on ne s’y attendait pas du tout. Tout peut arriver."
Depuis trois semaines qu’il a posé ses valises dans le chef-lieu audois, et s’active dans la préparation, Ian Boubila a déjà pris la température du club et de l’effectif. "J’ai eu la chance d’être très vite intégré au groupe. Alors, je connaissais déjà quelques mecs des équipes de jeunes de Toulouse (Ndlr : Thomas Agati, Nicolas Fenuafanote, Lukas Doyhenard, Nils Chalies…) et c’est vraiment chouette de les retrouver. L’USC est vraiment un club famille. C’est vraiment sympa d’arriver dans un club comme ça. À Provence, les moyens sont beaucoup plus élevés qu’à Carcassonne, mais ici, ce n’est pas la qualité qui manque à tous les niveaux."
Il y a aussi une belle concurrence, notamment au poste de talonneur. "Bien sûr, mais c’est à nous aussi de choisir la concurrence que l’on veut. Je pense qu’on est tous dans le même état d’esprit. On va chacun donner le maximum. Les choix, ce n’est pas nous qui les ferons, ce sera le coach."
En pleine première semaine de régénération, Ian Boubila évoque la reprise avec son nouveau club : "Une reprise, c’est toujours compliqué. En revanche quand on s’éclate sur le terrain, c’est toujours plus facile. Je viens d’arriver et j’ai vu la qualité des joueurs, surtout l’état d’esprit. Franchement, je ne me fais pas de souci. Je pense et j’espère que l’on va bien s’amuser et qu’on va un peu emmerder des plus gros clubs."
Avec un premier bloc de six matches qui peut conditionner l’exercice (déplacements à Aurillac, Nevers, Mont-de-Marsan, réceptions d’Oyonnax et Agen). "On est d’accord que réaliser un bon premier bloc peut aider. Après, les premiers matches ne veulent rien dire. La Pro D2 est un championnat marathon. Il y a beaucoup de matches, la saison est longue, il peut arriver plein de choses. C’est sûr que l’on s’enlèverait une épine du pied à commencer par des victoires, mais ça ne fera pas tout. Il faut travailler dur tout le long de la saison."
Publié le 26/07/2025 à 11:38
Pierre Cathala
https://www.lindependant.fr/2025/07/26/ ... 845858.php
Le taulier Raphaël Carbou (32 ans) ayant tiré sa révérence sur un titre et une accession, la succession au poste de talonneur est ouverte entre Baptiste Moreno, Yan Tabarot et Ian Boubila. Prêté cette saison à l’US Carcassonne par le Stade Toulousain, ce dernier est néanmoins le seul des trois à connaître la Pro D2.
Avec 26 feuilles de matches en Top 14 sous les couleurs stadistes, sept la saison dernière en Pro D2 avec Provence Rugby, une sélection en U20 développement, deux titres de champion de France espoirs (2021 et 2023), à seulement 23 ans, Ian Boubila affiche un CV attractif. Formé dans l’un des meilleurs clubs, sinon le meilleur de la planète, le jeune Tarn-et-Garonnais, confronté très tôt à l’excellence et à la féroce concurrence à son poste des Peato Mauvaka, Julien et Guillaume Marchand, Guillaume Cramond ou encore Thomas Lacombre, semble même hermétique à toute pression.
"La concurrence, c’est ce qui tire vers le haut. Quand vous avez autour de vous les meilleurs joueurs du monde à chaque poste, ça vous pousse à vous élever et c’est un cercle vertueux." Malgré tout on y arrive… "Ce sont des opportunités à saisir. Il faut se donner à fond et profiter de ces moments", glisse modestement le garçon au gabarit respectable (1 m 81, 110 kg).
De ses débuts à Nègrepelissse (2007-2012) à Toulouse (depuis 2017), en passant par Montauban (2012-2017), le trois quarts centre devenu numéro huit, puis talonneur à son arrivée au pôle espoir de Jolimont dans la ville rose, gravit tous les paliers jusqu’à la catégorie reine… Néanmoins, à 22 ans, les promotions entre la catégorie espoirs et le Top 14 promettent d’être rares. Alors plutôt que de végéter chez les jeunes, il est prêté à Provence Rugby.
"Le championnat espoirs est là pour aider à passer un cap. Après, c’est sûr que d’espoirs à Pro, c’est vraiment un gros cap. Si on n’arrive pas à le passer tout de suite comme certains joueurs ont pu le faire, il faut aller s’aguerrir dans d’autres clubs où on pourra jouer plus souvent. Je pense que c’est le bon choix. Pour moi, ça a été Provence Rugby en Pro D2… Même si ça a été un peu compliqué parce que je me suis blessé."
C’est donc un retour à Toulouse pour une opération d’un genou et le début de la rééducation. Le 22 juin dernier il est prêté à l’US Carcassonne : "Même si rien n’était fait, mon nom avait été annoncé à Colomiers assez tôt. Je ne sais pas d’où et comment c’est sorti." Une deuxième saison consécutive donc en Pro D2 que le talonneur espère plus aboutie.
"Je n’ai pas eu la chance de jouer énormément de matches en Pro D2, mais pour en avoir joué quelques-uns et avoir vu les autres et leur intensité, c’est sûr que l’on peut se dire que là la Pro D2 est en train de prendre un niveau que l’on ne voyait pas il y a quelques années. Tout le monde se régale de regarder la Pro D2, il y a énormément de jeu. On a vu Montauban monter cette année alors que l’on ne s’y attendait pas du tout. Tout peut arriver."
Depuis trois semaines qu’il a posé ses valises dans le chef-lieu audois, et s’active dans la préparation, Ian Boubila a déjà pris la température du club et de l’effectif. "J’ai eu la chance d’être très vite intégré au groupe. Alors, je connaissais déjà quelques mecs des équipes de jeunes de Toulouse (Ndlr : Thomas Agati, Nicolas Fenuafanote, Lukas Doyhenard, Nils Chalies…) et c’est vraiment chouette de les retrouver. L’USC est vraiment un club famille. C’est vraiment sympa d’arriver dans un club comme ça. À Provence, les moyens sont beaucoup plus élevés qu’à Carcassonne, mais ici, ce n’est pas la qualité qui manque à tous les niveaux."
Il y a aussi une belle concurrence, notamment au poste de talonneur. "Bien sûr, mais c’est à nous aussi de choisir la concurrence que l’on veut. Je pense qu’on est tous dans le même état d’esprit. On va chacun donner le maximum. Les choix, ce n’est pas nous qui les ferons, ce sera le coach."
En pleine première semaine de régénération, Ian Boubila évoque la reprise avec son nouveau club : "Une reprise, c’est toujours compliqué. En revanche quand on s’éclate sur le terrain, c’est toujours plus facile. Je viens d’arriver et j’ai vu la qualité des joueurs, surtout l’état d’esprit. Franchement, je ne me fais pas de souci. Je pense et j’espère que l’on va bien s’amuser et qu’on va un peu emmerder des plus gros clubs."
Avec un premier bloc de six matches qui peut conditionner l’exercice (déplacements à Aurillac, Nevers, Mont-de-Marsan, réceptions d’Oyonnax et Agen). "On est d’accord que réaliser un bon premier bloc peut aider. Après, les premiers matches ne veulent rien dire. La Pro D2 est un championnat marathon. Il y a beaucoup de matches, la saison est longue, il peut arriver plein de choses. C’est sûr que l’on s’enlèverait une épine du pied à commencer par des victoires, mais ça ne fera pas tout. Il faut travailler dur tout le long de la saison."